Union civique radicale

Union civique radicale
(es) Unión Cívica Radical
Image illustrative de l’article Union civique radicale
Logotype officiel.
Présentation
Président du Comité national Martín Lousteau
Fondation
Siège Adolfo Alsina 1786 - Buenos Aires, Argentine
Positionnement Centre à Centre gauche
Idéologie Radicalisme
Libéralisme
Courants :
Conservatisme
Progressisme
Social-démocratie
Social-libéralisme
Affiliation nationale Juntos por el Cambio
Affiliation internationale Internationale socialiste
COPPPAL
Adhérents 1 852 571 (2022)
Couleurs Rouge et blanc
Site web ucr.org.ar
Représentation
Députés
35  /  257
Sénateurs
13  /  72
Six présidents radicaux: Yrigoyen, Alvear, Frondizi, Illia, Alfonsín, de la Rúa.

L'Union civique radicale (en espagnol : Unión Cívica Radical, abrégé en UCR) est un parti politique argentin, membre de l'Internationale socialiste depuis 1996, et de la COPPPAL. Fondé par Leandro N. Alem le , c'est le plus ancien parti argentin. Regroupant des libéraux centristes et des sociaux-démocrates, il donna plusieurs Présidents à la République argentine dont Raúl Alfonsín à la fin de la dictature militaire argentine en 1983. Il a été marqué par des relations ambiguës avec le péronisme, tantôt allié, tantôt adversaire, et de même avec une attitude à la fois de négociations et d'opposition aux différentes juntes militaires ayant pris le pouvoir à l'issue de coups d'État successifs.

Comme d'autres mouvements radicaux (l'UCR est d'ailleurs lié au Parti radical de gauche français), il commença par se situer à l'extrême-gauche du champ politique avant d'accéder au pouvoir lors de la Première Guerre mondiale, puis se divisa entre conservateurs, représentés par la figure du président Marcelo Torcuato de Alvear (1922-1928) et progressistes, représentés par Hipólito Yrigoyen, président à deux reprises (1916-1922 et 1928-1930). Durant les années 1930, la « Décennie infâme », le parti se divisa entre ceux qui s'opposaient frontalement au régime dictatorial et la tendance prônant une attitude plus conciliante. Malgré quelques tergiversations, l'UCR rejoint finalement, après la Seconde Guerre mondiale, le camp anti-péroniste, donnant son appui à la dictature issue de la Révolution libératrice de 1955. Négociant simultanément avec les péronistes et avec la junte, les radicaux scissionnèrent plusieurs fois et obtinrent la présidence deux fois dans les années 1960, la première fois grâce à l'appui des voix péronistes qui permirent en 1958 l'élection d'Arturo Frondizi, dirigeant de l'Union civique radicale intransigeante (UCRI), tandis que la seconde fois, c'est le camp anti-péroniste de l'UCRP qui l'emporta, portant à la présidence, en 1963, Arturo Illia. Après une brève alliance contre la dictature du général Juan Carlos Onganía, l'UCR, dominée par la figure de Ricardo Balbín, échoua à s'allier durablement avec les péronistes lors de la crise des années 1970, et devint l'allié implicite de la junte militaire de Videla (malgré le fait que la répression ait aussi touché certains de ses membres). L'UCR négocia ensuite la transition démocratique, son candidat, Raúl Alfonsín, étant élu président en 1983 et organisant la transition dans un contexte politique encore fragile. Évincé par la suite par le Parti justicialiste, il revint brièvement au pouvoir avec Fernando de la Rúa, qui ne put faire face à la grave crise économique de 1998-2001. Sa démission à la suite du cacerolazo de décembre 2001 conduisit au retour au pouvoir des péronistes, avec bientôt la victoire de l'aile gauche.

Depuis 2015, l’UCR parti fait partie de la coalition conservatrice Ensemble pour le changement.


© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search